De la côte basque aux confins de la Dordogne, Sud Ouest trône sur son territoire. Huit départements dans lesquels il a presque éteint toute concurrence. Depuis la Libération, qu’il soit critiqué ou adoré, le journal a fait ses preuves. Avec ses 298 150 exemplaires vendus chaque jour, Sud Ouest est le troisième quotidien régional de France.
Délocalisée sur les quais de la rive droite depuis 2001, l’imprimerie porte fièrement sur sa façade les grosses lettres rouges du titre. En 2009, la rédaction suit et s’installe un peu plus bas, sur le quai de Queyries. De la rosée du matin au clair de lune, ce sont des centaines de petites mains qui s’activent. Pas seulement les journalistes, mais tous ceux qui font que ce titre historique paraît chaque jour.
A travers cette série, nous vous invitons à vivre chaque temps fort de la création d’un journal et à rencontrer ses acteurs importants, souvent méconnus.
Episode 3- 18h-minuit : vérification
Les correcteurs et les employés de la tour de contrôle ou du PTP, pôle technique polyvalent, sont les derniers à voir le journal avant qu’il ne soit publié. Ils mettent en page et corrigent toutes les erreurs qui se glissent dans son contenu et dans sa forme durant sa réalisation.
N.B. : Dans un souci de transparence, nous tenons à vous signaler que plusieurs étudiants de l’IJBA travaillent actuellement à Sud Ouest.
Anthony Jolly & Charlotte Jousserand / BastideBrazzaBlog
Et les suppressions de postes, on en parle ? Ben non, c’est plus intéressant de savoir qu’un charlot corrige les fautes d’orthographe.
Bonjour,
les personnes que vous qualifiez avec grande acuité de « charlot » sont les premières concernées par les suppressions de postes dont vous faites état. Si vous écoutez attentivement le diapo-son, vous vous rendrez compte que Monique, la correctrice interrogée, en parle très clairement. Les salariés du pré-presse savent qu’ils ne seront pas épargnés par le plan de restructuration. Je pense que cela apparaît assez nettement dans notre reportage.