BastideBrazzaBlog » Ruelle des entrepreneurs http://bastidebrazzablog.fr Thu, 10 Jan 2013 14:11:07 +0000 en hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.3.1 Entre les lignes, une journée à Sud Ouest – Episode 4 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-4/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-4 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-4/#comments Wed, 21 Nov 2012 22:04:10 +0000 sophielevy http://bastidebrazzablog.fr/?p=3046 /* Add Social Bookmars Plugin By Aditya Subawa @ www.adityawebs.com */ ul.aditya-social { list-style:none; margin:15px auto;display:inline-block; } ul.aditya-social li { display:inline; float:left; background-repeat:no-repeat; } ul.aditya-social li a { display:block; width:48px; height:48px; padding-right:10px; position:relative; text-decoration:none; } ul.aditya-social li a strong { font-weight:normal; position:absolute; left:20px; top:-1px; color:#fff; padding:3px; z-index:9999; text-shadow:1px 1px 0 rgba(0, 0, 0, 0.75); background-color:rgba(0, 0, 0, 0.7); -moz-border-radius:3px; -moz-box-shadow: 0 0 5px rgba(0, 0, 0, 0.5); -webkit-border-radius:3px; -webkit-box-shadow: 0 0 5px rgba(0, 0, 0, 0.5); border-radius:3px; box-shadow: 0 0 5px rgba(0, 0, 0, 0.5);} ul.aditya-social li.aditya-facebook { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/facebook.png"); } ul.aditya-social li.aditya-twitter { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/twitter.png"); } ul.aditya-social li.aditya-stumbleupon { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/stumbleupon.png"); } ul.aditya-social li.aditya-digg { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/digg.png"); } ul.aditya-social li.aditya-delicious { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/delicious.png"); } ul.aditya-social li.aditya-yahoo { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/yahoo.png"); } ul.aditya-social li.aditya-reddit { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/reddit.png"); } ul.aditya-social li.aditya-technorati { background-image:url("/wp-content/plugins/wp-add-socialbookmarks/images/technorati.png"); } #aditya-cssanime:hover li { opacity:0.2; } #aditya-cssanime li { -webkit-transition-property: opacity; -webkit-transition-duration: 500ms;-moz-transition-property: opacity; -moz-transition-duration: 500ms; } #aditya-cssanime li a strong { opacity:0; -webkit-transition-property: opacity, top; -webkit-transition-duration: 300ms; -moz-transition-property: opacity, top; -moz-transition-duration: 300ms; } #aditya-cssanime li:hover { opacity:1; } #aditya-cssanime li:hover a strong { opacity:1; top:-10px; } /* Add Social Bookmarks Plugins By Aditya Subawa @ www.adityawebs.com */ De la côte basque aux confins de la Dordogne, Sud Ouest trône sur son territoire. Huit départements dans lesquels il a presque éteint toute concurrence. Depuis la Libération, qu’il soit...]]>

De la côte basque aux confins de la Dordogne, Sud Ouest trône sur son territoire. Huit départements dans lesquels il a presque éteint toute concurrence. Depuis la Libération, qu’il soit critiqué ou adoré, le journal a fait ses preuves. Avec ses 298 150 exemplaires vendus chaque jour, Sud Ouest est le troisième quotidien régional de France.

Délocalisée sur les quais de la rive droite depuis 2001, l’imprimerie porte fièrement sur sa façade les grosses lettres rouges du titre. En 2009, la rédaction suit et s’installe un peu plus bas, sur le quai de Queyries. De la rosée du matin au clair de lune, ce sont des centaines de petites mains qui s’activent. Pas seulement les journalistes, mais tous ceux qui font que ce titre historique paraît chaque jour.

A travers cette série, nous vous invitons à vivre chaque temps fort de la création d’un journal et à rencontrer ses acteurs importants, souvent méconnus.

Episode 4 – Minuit-3h : Impression

N.B. : Dans un souci de transparence, nous tenons à vous signaler que plusieurs étudiants de l’IJBA travaillent actuellement à Sud Ouest.

Charlotte Jousserand et Sophie Levy

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-4/feed/ 0
Entre les lignes, une journée à Sud Ouest – Episode 3 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-3/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-3 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-3/#comments Fri, 02 Nov 2012 22:16:34 +0000 charlottejousserand http://bastidebrazzablog.fr/?p=2708

 

De la côte basque aux confins de la Dordogne, Sud Ouest trône sur son territoire. Huit départements dans  lesquels il a presque éteint toute concurrence. Depuis la Libération, qu’il soit critiqué ou adoré, le journal a fait ses preuves. Avec ses 298 150 exemplaires vendus chaque jour, Sud Ouest est le troisième quotidien régional de France.

Délocalisée sur les quais de la rive droite depuis 2001, l’imprimerie porte fièrement sur sa façade les grosses lettres rouges du titre. En 2009, la rédaction suit et s’installe un peu plus bas, sur le quai de Queyries. De la rosée du matin au clair de lune, ce sont des centaines de petites mains qui s’activent. Pas seulement les journalistes, mais tous ceux qui font que ce titre historique paraît chaque jour.

A travers cette série, nous vous invitons à vivre chaque temps fort de la création d’un journal et à rencontrer ses acteurs importants, souvent méconnus.

Episode 3- 18h-minuit : vérification

Les correcteurs et les employés de la tour de contrôle ou du PTP, pôle technique polyvalent, sont les derniers à voir le journal avant qu’il ne soit publié. Ils mettent en page et corrigent toutes les erreurs qui se glissent dans son contenu et dans sa forme durant sa réalisation.

N.B. : Dans un souci de transparence, nous tenons à vous signaler que plusieurs étudiants de l’IJBA travaillent actuellement à Sud Ouest.

Anthony Jolly & Charlotte Jousserand / BastideBrazzaBlog

 

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-3/feed/ 2
Que reste-t-il de Cacolac ? http://bastidebrazzablog.fr/cacolac/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=cacolac http://bastidebrazzablog.fr/cacolac/#comments Fri, 02 Nov 2012 15:49:08 +0000 clementchaillou http://bastidebrazzablog.fr/?p=2146

Encore des jeunes qui ont fait une soirée Cacolac... (Photo C.C.)

Il y a plus de 50 ans, la Bastide voyait naître la boisson qui allait bercer des générations d’enfants : le Cacolac. Nous avons tenté de retracer l’histoire de la petite bouteille de lait.

Chacun le sait, toute invention a son inventeur. Cacolac n’échappe pas à la règle. La boisson au lait chocolaté doit son succès à un entrepreneur qui lui aura tout consacré : Charles Lanneluc. L’homme a disparu il y a une quinzaine d’années, mais le nom des Lanneluc, lui, a perduré.

Dans une petite rue de la Bastide, une porte s’ouvre. C’est celle de Jeanne, la veuve du co-fondateur de la marque.

Sa mère lui avait pourtant bien dit de ne pas épouser un laitier, comme elle. Mais Jeannette n’en a fait qu’à sa tête. En 1946, elle se marie avec Charles, le petit producteur de lait de la Bastide avec qui elle aura deux enfants. Un jour de 1954, elle le voit partir pour la Hollande. Quand il revient, Charles ramène dans ses valises une recette inédite en France : le lait chocolaté. Le Cacolac est né, et plus rien ne sera comme avant.

Charles Lanneluc vivait, buvait, et s'habillait Cacolac.

Des enfants comme cobayes

Quand on rencontre Jeanne, 92 ans aujourd’hui, bons et mauvais souvenirs se mêlent, comme le lait demi-écrémé et le cacao Van Houten de la formule originelle. « Il était plus souvent avec ses ouvriers qu’à la maison », bougonne Jeannette. Celui qu’on appelait « Monsieur Charles » donnait tout à son entreprise, et peut-être un peu trop au goût de ses associés, les Lauseig.

Coup de téléphone au fils de Charles, Yves, qui confirme : « Ce qui intéressait mon père avant tout, c’était la production. Il avait tendance à réinvestir la majorité des bénéfices (pas tous non plus, Charles aimait aussi les bateaux de plaisance) dans les nouvelles machines. Personne ne s’est véritablement enrichi sur Cacolac. » Ce qui n’aurait pas forcément plu à la famille Lauseig… Les deux dynasties se sont séparées en des termes quelque peu tendus au début des années 1970, quand Charles a vendu ses parts de la société. Aujourd’hui, tous les pères fondateurs sont décédés. Et malheureusement, les fantômes ne peuvent témoigner.

Chez Jeanne, il y a aussi Eléonore, fille de Yves et petite-fille de Charles. Aucune ne nous propose de Cacolac. Peut-être en a t-on trop bu chez les Lanneluc ? Éléonore, en vacances chez ses grands-parents, était biberonée au lait-cacao. « Ce n’était pas trois bouteilles dans le frigo, mais des palettes entières dans le garage ! », se souvient-elle. Quand il était gamin, son père, Yves, servait de cobaye pour les recettes test d’éventuels nouveaux produits : vanille, caramel, pistache… « Toutes n’étaient pas de bonnes idées ».

Jeanne prouve à sa petite-fille que l'abus de chocolat est bon pour la santé. (Photo A.M.)

Absorbé par le passé

Sévère, mais charismatique, Monsieur Charles aurait été un bon patron, respecté de ses hommes, au nombre de 250 à la grande époque. Jeannette nous indique le fond de la rue de la Benauge, où la petite laiterie créée en 1947 par les associés s’est transformée en une société au monopole incontestable en France.

Que reste-t-il donc du grand site d’antan qui, avec sa haute tour de stérilisation et son logo géant, se voyait depuis la voie ferrée ? Rien. Si ce n’est un terrain en friche et un demi mur crasseux en guise de clôture.

Les somptueux vestiges de la Benauge (Photo A.M.)

En 2001, les propriétaires de l’entreprise ont quitté l’usine de la Bastide, devenue trop vétuste, pour s’installer plus au sud de Bordeaux, à Léognan. Le champ de la Benauge est redevenu champ. Il ne manque que les vaches à l’origine de Cacolac, la boisson qui après s’être fait connaître avec ses camionnettes itinérantes, sera proposée, pendant un temps, sur les cartes de tous les bars et cafés de France.

Plus de vestiges donc. L’enquête sur le terrain se présente mal. Comme si Cacolac avait été absorbé par le passé. Mais si l’usine n’est plus là, les souvenirs, eux, n’ont pas pu disparaître.

Sur le terrain de pétanque de la Benauge, nous partons à la recherche des anciens du quartier. Mauvaise nouvelle : les employés de l’usine Cacolac seraient tous morts ou partis vivre ailleurs. Nous voilà fanny. La Bastide semble avoir tourné la page sur la boisson préférée de JPP.

« Mais le Cacolac, ça n’existe plus ? »

Déprimés, nous reprenons un peu d’espoir en retrouvant sur Internet un slogan d’antan : « On est tous d’attaque pour un Cacolac ». Direction les magasins de produits vintage de Bordeaux, en quête de collectionneurs acharnés.

Cacolac, collection 2012.

Au Dénicheur, Au Bazar de Béru, la réponse est la même : « Notre offre est très restreinte sur la marque car la demande l’est aussi. » Seulement trois bols par-ci et six verres par-là se courent après sur les rayons des brocantes.

De mémoire de vendeuses, aucun Cacolac-addict, pas même un nostalgique, ne s’est rendu dans ces boutiques au cours des derniers mois. Question pour question, la commerçante nous en pose une qui sonne comme un uppercut : « Mais d’ailleurs, la marque Cacolac, ça n’existe plus ? » Aïe.

Cacoliker, un état d’esprit.

Et pourtant, la marque existe toujours, si. Et elle compte même pas mal de fans. En retournant sur Internet à la recherche des mythiques campagnes publicitaires (aux paroles parfois incompréhensibles) des années 1980, âge d’or de la société, nous sommes tombés sur une espèce d’hommes un peu particuliers : les Cacolikers.

 

Ces amateurs de lait et de Hip-Hop, comme le laisse entendre le site de la marque, sont plus de 250 000 à avoir « liké » la page officielle du produit sur Facebook. En toute liberté, les Cacolikers détournent des bandes-annonces et crient haut et fort leur amour du lait chocolaté.

Cet attachement à la boisson bastidienne symbole de toute une génération, le nouveau propriétaire l’a bien compris et cherche sans cesse à rajeunir l’image de son produit. A 58 ans, Cacolac reste une boisson d’enfants.

Clément Chaillou & Alix Mounou / BastideBrazzaBlog 
  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/cacolac/feed/ 6
Les derniers ouvriers de la Bastide http://bastidebrazzablog.fr/les-derniers-ouvriers-de-la-bastide/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-derniers-ouvriers-de-la-bastide http://bastidebrazzablog.fr/les-derniers-ouvriers-de-la-bastide/#comments Wed, 31 Oct 2012 16:21:04 +0000 marionaquilina http://bastidebrazzablog.fr/?p=1816

« C’est pour louer ? Non, c’est pour acheter ». Il y a trois semaines, des visiteurs se sont présentés à la porte de l’entreprise où travaille Robert Agullo, le responsable du site aquitain de l’entreprise belge Hannecard. Et c’est comme ça qu’il a appris la mise en vente des murs de son atelier. Une situation ubuesque.

Alors, à vendre ? Pour l’instant locataire, l’atelier bénéficie encore d’un bail de trois ans. Trois ans de répit. Ce qu’il se passe dans le quartier n’est pas pour les rassurer. Le chapelet d’entreprises situées aux alentours ferme petit à petit. La casse auto à côté ne fera sûrement pas long feu non plus, s’inquiètent les salariés.

A quelques centaines de mètres des voies d’accès au nouveau pont, des rumeurs courent. Des rumeurs d’expulsions pour faire passer une nouvelle deux fois deux voies. Des rumeurs de projets immobiliers du même type que les résidences de standing du quai de Queyries.

Pascal et ses jeunes

 Hannecard Aquitaine, c’est une famille. Pascal, le «vieux » chef d’atelier de 57 ans, veille sur ses troupes. Le benjamin Flavien, 22 ans. Son pote Alex, 28 ans. Jean-Claude, 32 ans, un peu plus discret. Et Mickaël, le nouvel intérimaire arrivé il y a quinze jours, 32 ans aussi.

Dans le bureau, seule femme dans ce milieu d’hommes, Sophie. 42 ans, en remplacement de congé maternité depuis un an.

Sur les routes, Robert. « Technico-commercial-chimiste », le chef du site a plusieurs casquettes.

Un peu comme tout le monde d’ailleurs, puisque dans un atelier de cette taille là on se doit d’être polyvalent. Personne n’a un poste déterminé.

« On a de la chance de travailler dans un petit atelier et non pas dans une usine, souligne Mickaël Fillaud, manutentionnaire. Le rythme y est plus confortable. »

Le rythme, c’est Marvin Gaye sur Radio Nova. Des murs verts fluo sous l’acidité des néons. Les blagues entre Flavien et Alex. Et Pascal, le seul en bleu de travail avec son sweat-shirt d’entreprise.

Sept salariés isolés derrière Brazza

En attendant, ils sont sept isolés derrière le quai de Brazza. Dans un grand hangar d’au moins 2000 m2. Jusqu’en 2009, ils avaient deux fois plus de place. La réparation et la confection de cylindres pour les imprimeries prenait place dans deux hangars.

Quand Alexandre est arrivé dans la société en 2006, ils étaient 25 employés. Aujourd’hui, ils sont une poignée pour réparer une cinquantaine de cylindres par mois.

Flavien Claria, deux ans d’ancienneté dans la boîte, ne fait pas partie des plus optimistes. « Avant, c’était une grande entreprise. Maintenant l’activité diminue, on n’est pas sur la bonne voie ». « Bah, ça fait six ans que je suis là et six ans qu’on me répète qu’on va fermer », rassure Alexandre.

Pascal Bourlon, le doyen de l’atelier envisage plus une délocalisation qu’une fermeture. « Il ne faut pas noircir le tableau, ce n’est qu’un déménagement ». Les yeux bleus vifs et quelques dents manquantes, il a connu le rachat en 2008 par le groupe Hannecard. Même pas peur, hein Pascal. Ça fait quarante ans qu’il est là et dans trois ans, c’est la retraite.

Mais s’il devait s’inquiéter, ce serait justement pour les jeunes. Dont certains ont des emprunts sur le dos et des maisons à rembourser.

 

Alexandre Demol, 28 ans, à Hannecard depuis six ans. "Ça fait six ans qu'on me dit qu'on va fermer".

 

Flavien Claria, 22 ans, à Hannecard depuis deux ans. "On est tous obligés d'être polyvalents".

 

Mickaël Fillaud, 32 ans, à Hannecard depuis deux semaines. "On aura toujours besoin de cylindres".

 

Pascal Bourlon, 57 ans, à Hannecard depuis 40 ans. "Je dis aux jeunes: faites votre travail, on verra bien".

Pour en savoir plus sur la désindustrialisation de Bastide-Brazza.

 

Marion Aquilina & Pauline Moullot / BastideBrazzaBlog

 

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/les-derniers-ouvriers-de-la-bastide/feed/ 0
Famille Ferret : l’architecture en héritage http://bastidebrazzablog.fr/quatre-generations-une-passion-larchitecture/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=quatre-generations-une-passion-larchitecture http://bastidebrazzablog.fr/quatre-generations-une-passion-larchitecture/#comments Wed, 31 Oct 2012 12:01:04 +0000 aurorejarnoux http://bastidebrazzablog.fr/?p=1769

La maquette originale de la caserne de la Benauge trône dans l'atelier de Pierre et Venezia Ferret.

 

Quatre générations, une passion: l’architecture. Pierre Ferret a construit l’Hôtel Frugès. Son fils, Claude, la célèbre caserne de la Benauge. Le petit-fils, Pierre, est connu et reconnu dans la conception d’équipements sportifs. Il travaille depuis 2011 avec sa fille, Venezia, à l’atelier Ferret, au nord du quartier de la Bastide. Portraits croisés d’un père et d’une fille, passionnés.

L’architecture n’était pas une obligation. Ni pour elle, ni pour lui. C’est arrivé petit à petit, comme une évidence, « un coup de folie » se souvient Venezia. Pierre, lui, ne sait pas pourquoi il est devenu architecte, « mais ce n’est pas parce que mon père et mon grand-père ont choisi ce métier, que je l’ai fait. C’est juste que, quand on voit des gens passionnés, on se dit que c’est étrange qu’ils le soient autant. »

Pas une obligation, certes, mais tous deux ont baigné dans ce milieu pendant leur jeunesse. Pierre vivait dans l’agence de son père. Une plongée quotidienne dans le métier qui l’a influencé. Tout comme Venezia. « Je traînais dans l’atelier rue des Bahutiers. Quand on voyageait, on allait davantage voir des bâtiments ou des musées d’art. Au bout d’un moment, ça crée des évidences », se souvient-elle.

Son éducation n’y est pas pour rien non plus. Petite, elle fréquente une école à pédagogie Freinet, fondée sur l’expression libre des enfants. Pour Pierre, « cette non-directivité aboutit bien sûr à l’éducation par l’art car il n’y a rien de moins directif que l’art ». Il aurait d’ailleurs souhaité voir sa fille entrer dans une école… d’art. « Je n’avais pas d’obsession pour l’architecture », insiste-t-il.

Le sport, l’autre lien

Mais le choix de Venezia se portera finalement sur l’école d’architecture de Bordeaux, tout comme son père avant elle. Une école fondée par Pierre Ferret, l’arrière-grand-père. La jeune femme avait pourtant d’autres projets. Jusqu’à ses 18 ans, elle ne vivait que pour la danse contemporaine et la gymnastique rythmique. Qu’elle partageait avec des cours du soir aux Beaux-Arts. Le sport constitue d’ailleurs une autre passion familiale. Pierre voulait, lui, devenir footballeur professionnel mais « je n’étais pas assez bon », confie-t-il.

A défaut d’être dans les stades, il a choisi de les construire. Le centre de formation Clairefontaine, le dossier de candidature de la France à la coupe du monde 1998 ou encore le nouveau stade de Lille : c’est lui. « Dans le sport, il y a des valeurs de désintéressement qui font que lorsque vous faites bien les choses, vous êtes reconnu. » Et c’est par le sport qu’il s’est fait un nom.

Aujourd’hui, Venezia est associée à son père. Avant ça, elle est passée par Valence en Espagne, Londres et Paris. « J’avais envie d’exprimer ma propre architecture et d’avoir mes propres projets. Avec Pierre, ça faisait longtemps qu’on avait parlé de travailler ensemble mais je voulais amener quelque chose de neuf au sein de l’atelier », souligne l’architecte.

Venezia Ferret a choisi de se marier dans un jardin dessiné par son arrière-grand-père. Crédits P.G.

Est-ce que la fille a la même vision du métier que le père ? « J’espère que non, mais les mêmes valeurs, je crois que oui », se réjouit Pierre. Pour Venezia, toute la réussite d’un projet tient dans la façon d’exprimer, dans un volume donné, l’intention architecturale. La jeune femme de 28 ans est de la génération « durable » mais pour elle, ce n’est pas une nouveauté. «Faire rentrer la lumière, bien orienter le bâtiment, c’est juste du bon sens. On l’a toujours fait. » Pour son père, un architecte est un homme de synthèse : « C’est un artisan et surtout pas un artiste car il est au service des autres ».

Un héritage familial bien défendu

S’ils n’ont pas la même vision du métier, ils ont en commun une volonté de défendre le patrimoine familial. Notamment la caserne de la Benauge, peu appréciée des Bordelais à sa création. « Dès le début, la caserne des pompiers a été polémique. A son arrivée, Chaban défendait la caserne contre l’ancien maire Adrien Marquet », raconte Pierre.

Le clan familial ne s’est pas soudé autour de ce bâtiment mais Venezia en défend encore l’esthétique : « La caserne est très différente aujourd’hui de ce qu’elle était dans les années 1960. Elle a été totalement dénaturée. Avant, elle avait de superbes garde-corps ». Et le père d’abonder : « A part le volume, il n’y a plus rien d’origine et elle se tient quand même. Regardez rive gauche. Si l’on enlève la façade des immeubles XVIIIème, qu’est-ce qu’il reste ? » Et là ne se limite pas la défense du patrimoine familial. L’atelier Ferret a répondu à l’appel à projet pour la rénovation de la salle des fêtes du Grand Parc, co-dessinée par Claude Ferret.

L’architecture n’a pas été un devoir familial mais elle s’insinue dans les discussions hors de l’atelier. « Ce n’est pas parce qu’à 19h, je pars de l’agence, que je ne vais plus penser à mes projets, affirme Venezia. Quand vous faites un métier qui vous passionne, il n’y a pas de frontière. »

Pauline Gleize & Aurore Jarnoux / BastideBrazzaBlog

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/quatre-generations-une-passion-larchitecture/feed/ 0
Entre les lignes, une journée à Sud Ouest – Episode 2 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-2/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-2 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-2/#comments Sun, 28 Oct 2012 11:10:40 +0000 charlottejousserand http://bastidebrazzablog.fr/?p=1087

De la côte basque aux confins de la Dordogne, Sud Ouest trône sur son territoire. Huit départements dans  lesquels il a presque éteint toute concurrence. Depuis la Libération, qu’il soit critiqué ou adoré, le journal a fait ses preuves. Avec ses 298 150 exemplaires vendus chaque jour, Sud Ouest est le troisième quotidien régional de France.

Délocalisée sur les quais de la rive droite depuis 2001, l’imprimerie porte fièrement sur sa façade les grosses lettres rouges du titre. En 2009, la rédaction suit et s’installe un peu plus bas, sur le quai de Queyries.

De la rosée du matin au clair de lune, ce sont des centaines de petites mains qui s’activent. Pas seulement les journalistes, mais tous ceux qui font que ce titre historique paraît chaque jour.

A travers cette série, nous vous invitons à vivre chaque temps fort de la création d’un journal et à rencontrer ses acteurs importants, souvent méconnus.

Episode 2- 13h-18h : Mise en forme

 

A suivre…

Episode 1 – 9h30-12h : Mise en route

N.B. : Dans un souci de transparence, nous tenons à vous signaler que plusieurs étudiants de l’IJBA travaillent actuellement à Sud Ouest.

Anthony Jolly & Charlotte Jousserand / BastideBrazzaBlog

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-une-journee-a-sud-ouest-episode-2/feed/ 0
Entre les lignes, une journée à Sud Ouest – Episode 1 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-episode-1/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=entre-les-lignes-episode-1 http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-episode-1/#comments Tue, 23 Oct 2012 21:11:35 +0000 sophielevy http://bastidebrazzablog.fr/?p=364

Crédit : Sophie Levy

De la côte basque aux confins de la Dordogne, Sud Ouest trône sur son territoire. Huit départements dans lesquels il a presque éteint toute concurrence. Depuis la Libération, qu’il soit critiqué ou adoré, le journal a fait ses preuves. Avec ses 298 150 exemplaires vendus chaque jour, Sud Ouest est le troisième quotidien régional de France.

Délocalisée sur les quais de la rive droite depuis 2001, l’imprimerie porte fièrement sur sa façade les grosses lettres rouges du titre. En 2009, la rédaction suit et s’installe un peu plus bas, sur le quai de Queyries.

De la rosée du matin au clair de lune, ce sont des centaines de petites mains qui s’activent. Pas seulement les journalistes, mais tous ceux qui font que ce titre historique paraît chaque jour.

A travers cette série, nous vous invitons à vivre chaque temps fort de la création d’un journal et à rencontrer ses acteurs importants, souvent méconnus.

Episode 1- 9h30-12h : Mise en route

 

A suivre…

Episode 2- 13h-18h : Mise en forme

N.B. : Dans un souci de transparence, nous tenons à vous signaler que plusieurs étudiants de l’IJBA travaillent actuellement à Sud Ouest.

Maxence Kagni & Sophie Levy / BastideBrazzaBlog

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/entre-les-lignes-episode-1/feed/ 0
Rolls Royce des mers http://bastidebrazzablog.fr/rolls-royce-des-mers/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rolls-royce-des-mers http://bastidebrazzablog.fr/rolls-royce-des-mers/#comments Tue, 23 Oct 2012 13:49:22 +0000 remydemichelis http://bastidebrazzablog.fr/?p=178 L’atelier Nicolas remet en état des bateaux de luxe. Trois artisans aux mains d’or poncent, lissent, cajolent des Riva ou des Chris-craft qui retourneront ensuite sur la lagune de Venise ou le lac de Côme. Une plongée dans l’univers de la rénovation et de la plaisance des petits bolides romantiques des années 50. Récit à deux voix de Elodie Cabrera et Rémy Demichelis, qui ont promené leurs micros rive droite.


 

 Rémy Demichelis & Elodie Cabrera / BastideBrazzaBlog

  • Twitter
  • Facebook
]]>
http://bastidebrazzablog.fr/rolls-royce-des-mers/feed/ 0